Marie Malherbe

https://www.instagram.com/p/CggfojsKRsS/?hl=fr                                                                             page instagram du Musée hébraïque de Venise, 27 juillet 2022
Museo ebraico di Venezia (traduction) : Si vous visitez le Ghetto de Venise en ces derniers jours de juillet, ne manquez pas l'occasion de vous laisser fasciner par l'exposition "La grâce de l'amour" : les œuvres de l'artiste niçoise Marie Malherbe sont toutes consacrées au Cantique des Cantiques, le Shir ha Shirim de la tradition juive. L'exposition est ouverte en juillet à la galerie IMAGOARS, Campiello delle Scole, dans le vieux ghetto.

Pour le présenter, nous empruntons les mots de la critique d'art Francesca Brandes :
"Les œuvres de La Grâce de l'Amour de Marie Malherbe sont des oeuvres qui brûlent. De petits écrins incandescents pour un texte d'une sensualité unique. La force de l'élément féminin, la jubilation de la nature font place à une ligne cachée, indicible, parfois difficile à contenir. La vérité, dans les tableaux de Marie, émerge, implacable.
Le Cantique n'est pas une œuvre légère et sereine. Il y est écrit que l'Amour est dur comme la Mort ; la lumière est hyper-définie, mais la consistance est celle du roc. L'impulsion, l'élan vital sont même redoutables, en déclarant cette passion totale, cet amour englobant.
L'artiste procède de manière lumineuse, mais ne perd jamais de vue le langage de la versification. Il s'agit de la matière "très bonne et très belle", comme l'affirme Genèse 1:27-31, mais elle cache aussi autre chose. Il y a la compréhension parfaite, à l'image de Dieu, dans laquelle l'image d'amour est suspendue dans un Présent sans ombre, mais où l'on discerne un désir plus élevé, plus complexe que l'immédiateté sensuelle.
Au-delà de l'interprétation, au-delà de toute mimésis raffinée - qui ont toujours été des figures de son parcours formel et intellectuel - ce qui frappe, c'est la transfiguration du conte, le choix de la bonne clé pour accéder au mystère. L'épiphanie du sens de tout : la joie, mais aussi la douleur, la mort. Incroyable de parler de la mort, dans les jardins de Marie, pourtant les signes sont tous là, car il n'y a pas de vie qui ne connaisse pas de fin ; c'est la finitude humaine qui est chantée, face à la perfection divine. Le reste n'est qu'émerveillement, confiance totale, foi."
lire l'article : https://www.enordest.it/2022/07/24/il-cantico-dei-cantici-visto-dalla-luce-di-marie/
https://www.diocesitv.it/eventiartecultura/entrata-libera-tutti-i-giorni-dal-1-al-31-luglio-dalle-13-alle-16-e-dalle-19-alle-20-per-visita-in-orari-diversi-contattare-direttamente-lartista-via-mail-marymalherbehotmail-com-inaugurazion/
SONG OF SONGS donne un aperçu d'un nouveau cycle de travail de M. Malherbe, présentant une dizaine d'œuvres inspirées par le Cantique des Cantiques, et donnant lieu à ce qui s'avère être l'une des meilleures expressions artistiques de sa signature picturale. Comme l'écrit la critique d'art Francesca Brandes dans le texte du catalogue d'exposition, il s'agit d'"œuvres incandescentes pour mille deux cent cinquante mots hébreux d'une carnalité inhabituelle, de fruits ronds et colorés, de floraison absolue". [...] Le miroir des regards, la force de l'élément féminin, la jubilation de la nature qui accompagne les vers font cependant place - au-delà de l'équilibre esthétique - au Caché, à l'inexprimable. Dans l'ordre du Jardin, on entrevoit, à un regard un peu plus long, une vague d'absolu qui laisse pantois, face à tant de vérité". Il ajoute ensuite que "la matière de Marie, comme exposée à une lumière aveuglante, hyper-définie dans sa cohérence, ne laisse aucune place au doute. C'est une déclaration d'intention qui cache, au plus profond d'elle-même, un trésor. Peut-être craint-on, comme on craint l'élan vital, le courage de déclarer cet amour total, englobant." Marie Malherbe utilise ainsi, dans sa démarche (si lumineuse qu'elle frise l'obscurité), la première clé fondamentale du vers. L'image amoureuse est suspendue dans un rêve, dans un Présent sans ombre, dans lequel le temps n'est pas destiné à passer. Cependant, là où les versets révèlent un plan de lecture différent, l'artiste nous fait entrevoir autre chose que la matière " très bonne et très belle " mentionnée dans le livre de la Genèse. À travers ses œuvres, nous saisissons la fascination absolue de la beauté, l'harmonie du réel qui se languit, et qui est parfois un désir inconnu, inattendu. Ce qui étonne, dans le rêve lucide de Malherbe, c'est l'abandon de l'objectivité. Au-delà de l'exégèse (qui est aussi ponctuelle), au-delà de l'étude du symbolisme pictural, au-delà de la mimesis raffinée qui a toujours fait partie de la structure intellectuelle de cet artiste, ce qui nous touche, c'est la transfiguration des mots, le choix de la bonne clé pour accéder au mystère. Marie Malherbe sait et sait transmettre cet Au-delà dans lequel l'amour sensuel entre un homme et une femme se transforme en germe d'amour - éternel et parfait, celui-ci capable de transcender la mort - avec lequel Dieu accueille les êtres vivants. Il s'agit d'une transmutation symbolique qui est fondamentale pour comprendre même la suspension onirique du Cantique : amour de la chair, amour de l'âme, amour de la foi qui dépasse et contient tout à la fois. Enfin, Brandes conclut en expliquant que "du mystère enfermé dans le texte qui est fondamental pour la mystique chrétienne, Marie saisit la paix déclarée, la confiance totale, l'émerveillement. Comme le Cantique, ses œuvres se révèlent par étapes successives : à nos yeux, à l'âme, à l'esprit qui ordonne tout. Laisser la dernière clé - la plus intime, la plus courageuse - à l'esprit."

                            Mug Magazine, #27, July 2017, p.125                                    

Yearly ART Magazine published by LARRARI SAS Editore, www.lazzaristore.com

                            Mug Magazine, #27, July 2017, p.126                           

Yearly ART Magazine published by LARRARI SAS Editore,
www.lazzaristore.com
article de Maria Rosaria Tremigliozzi, "Rete al femminile", juillet 2019

Rete al Femminile Treviso

#lenostrerecensioni
#retealfemminiletreviso
Marie Malherbe, Song of Songs
di
Maria R. Tremigliozzi
(traduction) J'ai eu l'occasion de visiter l'exposition de l'artiste française Marie Malherbe au Campo del Ghetto Vecchio à Venise, un cadre qui constitue une toile de fond évocatrice pour son cycle de peintures sur le Cantique des Cantiques. En utilisant des techniques mixtes allant de l'huile sur toile au collage de papier, le peintre a représenté les passages les plus intenses de ce texte très particulier, qui fait partie de l'Ancien Testament et sublime, dans des expressions poétiques et passionnées, l'amour d'un jeune couple.
Les peintures sont texturées, très colorées, avec un symbolisme profond évoquant des références à des textes historiques ; un bleu presque giottesque recrée les nuits tourmentées de la protagoniste à la recherche de son bien-aimé, tandis que des couleurs douces et des références florales accompagnent et accentuent les moments les plus tendres de cette ancienne histoire d'amour.
Marie Malherbe a réussi à transposer dans ses œuvres le romantisme et la tension émotionnelle de ce poème, en s'appuyant sur ses études sur l'art byzantin (le recueillement intérieur de ses figures, presque des icônes contemporaines, est très particulier) et en appliquant des repères et des formes issus des chefs-d'œuvre de grands artistes comme Marc Chagall.
 Dans l'œuvre de ce peintre, la recherche de la spiritualité est très importante (ses tableaux ont orné les colonnes de la cathédrale de Trévise pendant le Jubilé de la Miséricorde) comme impulsion vitale vers une existence plus profonde et plus libre ; l'art féminin caractérise également beaucoup de ses œuvres, qui s'attardent sur la préciosité et la richesse du monde intérieur des femmes, non pas seulement des figures marginales reléguées au second plan mais des protagonistes conscientes de l'histoire qu'elles vivent.
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=928623154141627&id=228552327482050
http://www.venetonews.it/2019/07/marie-malherbe-svela-song-of-songs/
http://www.venetonews.it/2019/08/la-donna-interiore-the-inner-woman/

« Joseph est l’homme du silence – il n’y a pas de parole de lui dans l’Evangile – et en même temps, il est celui qui a eu la vocation d’éduquer le verbe de Dieu, de le servir et le protéger. Le bleu qu’il porte est comme un ciel sur la terre pour recouvrir Marie et Jésus. Ils forment ensemble avec le Fils dans le sein de Marie comme une petite Trinité dans la verticalité. Chez Joseph est toujours présent ce "lève-toi" . Ainsi est-il comme le protecteur de la Mère de Dieu.»
« Je voulais montrer la continuité avec l’Ancien Testament, car Joseph est appelé « fils de David » dans l’Evangile de Matthieu : ainsi, derrière le manteau, on peut voir une sorte de Trône, manifestant que la promesse faite à David se réalise ici. Joseph est toujours dans l’attitude juste entre contemplation et action, ce que la verticalité du tableau montre, ses pieds étant bien sur terre et sa tête dans le ciel. Le bleu de son manteau représente aussi l’eau qui sert à arroser le nouveau jardin d’Eden autour de la nouvelle Ève qui porte le nouvel Adam.
Joseph avait certainement en tête le verset d’Isaïe (7,14) écrit en Hébreu dans le tableau. Du fait de la traduction vers le grec, la phrase « Voici que la jeune fille est enceinte » est devenu « Voici que la vierge est enceinte ». Pour lui, qui connaissait la prophétie en hébreu, la nouvelle de la grossesse de Marie fut certainement difficile à appliquer à son cas. C’est donc un véritable acte de foi qui lui fut demandé.« L’Egypte a une place complexe dans l’histoire d’Israël, c’est un lieu qui a à voir continuellement avec l’esclavage et la liberté.
Joseph prend le peu qu’il a, cette petite sacoche contient certainement ses outils préférés, le nécessaire pour pouvoir faire ce qu’il sait faire afin de subvenir aux besoins de sa famille. Son travail combine merveilleusement l’action et la contemplation, d’ailleurs la tradition juive dit qu’en absence de Rabbin, il est possible de se tourner vers le charpentier, que son travail a rendu sage. En réalité, le charpentier était à l’époque plus proche de l’architecte que du menuisier. Cela laisse penser qu’il était un homme instruit, de sorte que l’instruction prodiguée à Jésus combinait harmonieusement l’art du charpentier et celui du sage qui connaît les Ecritures.
Il ne s’appelle pas Joseph par hasard. Le grand Joseph de l’Ancien Testament a lui aussi été en Egypte, et lui aussi connu pour ses songes. L’élégance de son habit veut rappeler les traces de l’ancien Joseph dans lequel il s’inscrit en allant en Egypte pour la libération du peuple élu. De même les 12 étoiles entourant l’étoile la plus brillante sont autant les fils de Jacob que la préfiguration des 12 disciples qui se prosterneront devant l’Homme Dieu.»

Article de Clément Imbert, Terre de Compassion, 20 mars 2019
http://terredecompassion.com/2019/03/20/joseph-leve-toi/

                            "Art et liturgie autour des fonts baptismaux"                        

                                                                     
article d'Alessandra Cecchin dans La Vita del Popolo (Trévise) du 18 février 2018
sur l'exposition de la Via Crucis durant le Carême dans le Baptistère Saint Jean (XIIIe s.), baptistère de la cathédrale rouvert au public après sa magnifique restauration.                                                     

TeleGiornale Treviso, 24/10/2016, intervista di Don Luca Vialetto, Direttore del Museo Diocesano
Il giardino della Misericordia

    Museo Diocesano Trevigiano - Via Canoniche - Treviso
    dal 15 ottobre 2016 al 27 novembre 2016
    Prezzi da 3 euro
    Vedi tutti gli orari

Il Giubileo visto da Marie Mahlerbe, le colonne ed alter opera. Un dialogo con la contemporaneità: è l'obiettivo che si pone il museo diocesano di arte sacra ospitando la mostra delle opere di Marie Malherbe, l'autrice del ciclo pittorico che in questi mesi ha vestito le colonne della nostra chiesa cattedrale per valorizzarne la Porta santa in occasione del Giubileo della misericordia. L'opera è stata intitolata significativamente Il Giardino della Misericordia?. In continuità con il percorso pensato dalla Diocesi di Treviso per celebrare il Giubileo, il Museo Diocesano presenta, quindi, la mostra: Il giardino della Misericordia, il Giubileo visto da Marie Malherbe, le colonne ed altre opere.. Info: tel 329 7337265
Informazione da: Comune Treviso 

La Tribune de Trévise, 15 octobre 2016

La Vita del Popolo, Treviso, 15 ottobre 2016

La Cathédrale en habits de fête pour le Jubilée                        

                       

"La Cattedrale si veste a festa per il Giubileo", article de La Vita del Popolo (Trévise), 4 décembre 2015

Le Jardin de Marie Malherbe, 

une contribution à la beauté de Trévise                        

                       

Incontro con l'artista al Museo Diocesano,

Article d'Alessandra Cecchin, La Vita del Popolo, 30 octobre 2016

Dans le "Jardin de la Miséricorde" : Malherbe au Musée Diocésain 

Il Gazettino, Treviso p.28, 15 ottobre 2016

'Images du Coeur'                        

                       

Interview par Giovanna Azzola et Alessandra Cecchin 
pour la couverture du numéro de Noël de 'La Vita del Popolo, 
24 décembre 2016

Article de Monica Minutella, Les Amis des Musées Siciliens, 26 septembre 2016                        

                       

Performance-conférence par Marie Malherbe
pour l'inauguration de BIAS 2016  
Oratoire San Mercurio (Palerme)

"Trompe l'oeil, ouvre l'oreille : de la Tromperie et du Silence dans la Création
... ou comment jouer d'un orgue qui n'en est pas un"
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